Saint Jean XXIII (1881-1963)

Angelo Guiseppe Roncalli, pape de 1958 à 1963, a été béatifié en 2000, et canonisé en 2014 en même temps que le pape Jean-Paul II, par le pape François. ‘Le Pape Jean a laissé dans le souvenir de tous l’image d’un visage souriant et de deux bras ouverts pour embrasser le monde entier’ (Jean-Paul II). Il convoqua le Concile Vatican II qui marqua le début de la rénovation de l’Église, la réforme de ses structures et la révision de sa liturgie.

Pour me garder du péché et ne pas me laisser m’éloigner de lui, Dieu utilise la dévotion du Sacré Cœur de Jésus au Saint-Sacrement. Ma vie est destinée à être passée dans la lumière émanant du tabernacle, et c’est au Cœur de Jésus que j’ose aller pour trouver la solution à tous mes problèmes.

Le temps que je consacre à l’action doit être proportionné à celui que je consacre à « l’opus Dei », c’est-à-dire à la prière. J’ai besoin de donner à ma vie un climat de prière plus intense et plus continu. Je dois donc méditer davantage, et m’entretenir avec le Seigneur plus longuement, en lisant, en récitant des prières vocales, en me taisant aussi » (p. 339) (…) Je conserve Jésus Eucharistie chez moi, et c’est ma joie. Qu’il trouve toujours dans ma maison et dans ma vie un motif de divine complaisance.

p. 340

Un homme de l’Eucharistie » (Vir eucharisticus). Je veux l’être vraiment. Sur ce point je dois rappeler plusieurs résolutions anciennes (…) Par ailleurs, en plus de ma visite quotidienne habituelle, plus ou moins longue mais attentive et ardente, le jeudi de 22 à 23 heures je serai fidèle à l’heure d’adoration, comme j’avais déjà commencé à le faire, pour mes besoins et ceux de la sainte Eglise.

p. 365

Je veux pourtant donner une attention plus fidèle et plus aimante à la sainte Eucharistie, que j’ai la chance de conserver sous ma tente, près de mon appartement, à deux pas. Je soignerai particulièrement ma visite au Saint-Sacrement, en la rendant variée et attrayante par des pratiques qui méritent un respect et un attachement spécial : par exemple, les psaumes de la pénitence, le chemin de croix, l’office des morts. La sainte Eucharistie n’est-elle pas une synthèse de tout ?

p. 417

Cœur de Jésus, notre vie et notre résurrection, notre paix et notre réconciliation, salut de ceux qui espèrent en toi, espoir de ceux qui meurent en toi, délices de tous les saints ; Cœur de Jésus, aie pitié de nous.

p. 435

Ma journée doit être toujours baignée de prière;  la prière est ma respiration. Je me propose de réciter chaque jour le rosaire entier de quinze dizaines, entendant par là recommander au Seigneur et à la Sainte Vierge – si possible à la chapelle, devant le Saint-Sacrement – les besoins les plus importants de mes fils de Venise et du diocèse : clergé, jeunes séminaristes, religieuses, autorités publiques et pauvres pécheurs.

p. 440

Je reviendrai encore une fois, et maintenant plus que jamais, sur la recherche d’une vie intérieure et surnaturelle plus intense. A mesure qu’avancent les années, tout me paraît plus savoureux dans la vie de prière : la sainte messe, le bréviaire, le rosaire, la présence du Saint-Sacrement à la maison. Me tenir toujours avec Dieu du matin au soir, et même la nuit, avec Dieu et avec les choses de Dieu, me donne une joie constante et m’induit au calme en tout et à la patience.

p. 447 et 448

Je pense que le Seigneur Jésus me réserve, pour ma complète mortification et purification, pour m’admettre à sa joie éternelle, quelque grande peine ou affliction du corps et de l’esprit avant que je ne meure. Et bien, j’accepte tout et de bon cœur, pourvu que tout serve à sa gloire et au bien de mon âme et de mes chers fils spirituels. Je crains la faiblesse de ma résistance, et je le prie de m’aider, parce que j’ai peu ou pas du tout confiance en moi-même, mais j’ai une confiance totale dans le Seigneur Jésus.

p. 452