D’APRÈS LE MAGISTÈRE :
- Un doux devoir : « C’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous » (‘Profession de foi catholique’ Paul VI, 1968). Adorer, c’est répondre au premier commandement: “C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras et à lui seul tu rendras un culte” (Mt 4, 10).
- Faire l’expérience de la tendresse de Dieu : « Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé, d’être touchés par l’amour infini de son cœur » (‘Ecclesia de Eucharistia’, Jean-Paul II, 2003).
- Devenir évangélisateur : « Pour évangéliser le monde, il faut des apôtres “experts ” en célébration, en adoration et en contemplation de l’Eucharistie » (‘Mission et Eucharistie’, Jean-Paul II, 2004).
- Un service éminent pour l’humanité : « Par l’adoration, le chrétien contribue mystérieusement à la transformation radicale du monde. Toute personne qui prie le Sauveur entraîne à sa suite le monde entier et l’élève à Dieu. Ceux qui se tiennent devant le Seigneur remplissent donc un service éminent » (Jean-Paul II à Mgr HOUSSIAU,1996).
- Réparer les grandes fautes du monde : « L’Eglise et le monde ont un grand besoin de culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement d’amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller le rencontrer dans l’adoration, dans la contemplation pleine de foi et prête à réparer les grandes fautes du monde. Que notre adoration ne cesse jamais » (‘Dominicae Cenae’, Jean-Paul II, 1980).
- Prolonger la Messe : « L’acte d’adoration en dehors de la Messe prolonge et intensifie ce qui est réalisé durant la Célébration liturgique elle-même. En fait, ce n’est que dans l’adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai. Et c’est bien par cet acte personnel de rencontre avec le Seigneur que mûrit ensuite la mission sociale qui est renfermée dans l’Eucharistie et qui veut briser les barrières non seulement entre le Seigneur et nous, mais aussi et surtout les barrières qui nous séparent les uns des autres » (Benoît XVI, ‘Sacramentum Caritatis’, 2007).
- Meilleur remède contre les idolâtries: « Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s’est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d’hier et d’aujourd’hui. S’agenouiller devant l’Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s’incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu’en lui nous savons et nous croyons qu’est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l’a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16) » (Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu 2008).
“Le monde sera soit défiguré par la consommation, soit transfiguré par l’adoration” (Patriarche Ignace IV d’Antioche).
- L’adoration guérit nos consciences,
- L’adoration fait de nous des êtres transfigurés,
- L’adoration nous libère,
- L’adoration nous rend plus “humains”,
- L’adoration nous fait rejoindre la tendresse de Dieu.
Dans l’oraison, l’âme se purifie du péché, la charité se nourrit, la foi s’enracine, l’espérance se fortifie, l’esprit jubile, l’âme se fond de tendresse, le cœur s’épure, la vérité se découvre, la tentation est vaincue, la tristesse s’enfuit, les sens se renouvellent, la tiédeur disparaît, la rouille des vices est consumée ; de ce commerce naissent aussi de vives étincelles, des désirs ardents du ciel, et parmi ces étincelles brûle la flamme du divin amour.
St Pierre d’Alcantara
« Imaginez deux enfants qui jouent à cache-cache. L’un se cache, mais l’autre ne le cherche pas – Dieu se cache et l’homme ne le cherche pas. Imaginez sa peine ! ».(Maggid de Mezeritch (conteur-narrateur) (1710-1772)).
AUTRES RAISONS POUR ADORER LE SAINT-SACREMENT: L’exposition solennelle de l’Hostie consacrée manifeste ce que nous vivons dans chaque Eucharistie : la présence du Christ au milieu de son peuple. Et notre adoration personnelle ou communautaire est une manière :
- de dire au Seigneur notre amour,
- de le remercier pour le don qu’il nous a fait de lui-même,
- de rendre à sa personne divine le même culte que ses contemporains lui rendait…
- C’est aussi un moyen pour les communautés chrétiennes qui ne peuvent pas célébrer fréquemment l’Eucharistie par manque de prêtres de célébrer la présence du Seigneur et de lui rendre grâce pour le don de son amour.
- Il en est de même pour les chrétiens qui ne peuvent pas communier à cause de leur situation personnelle (l’adoration eucharistique est une véritable communion spirituelle).
- L’adoration nous aide à développer une intimité avec le Christ, parce que l’Eucharistie devient progressivement le centre de notre vie. A chaque moment passé avec Jésus dans l’Eucharistie, notre relation personnelle avec lui s’approfondit.
- Dans l’adoration, Jésus nous renouvèle spirituellement et répand sur nous des grâces d’amour, de lumière, de force et de réconfort. Il nous guide et nous inspire à mettre toute notre confiance en son Sacré-Cœur, de sorte que la puissance de son amour chasse en nous toute crainte, toute peine et tout doute.