Saint François-Régis (1597-1640)

Jésuite français né à Fontcouverte dans l’Aude, Jean-François Régis est le saint patron des jésuites de la Province de France. Surnommé le « saint marcheur de Dieu », sa vie témoigne de la vitalité des premiers jésuites “missionnaires de l’intérieur” qui parcourent montagnes et vallées pour annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume. Le nom de Régis reste lié à celui de Lalouvesc, petite ville d’Ardèche, où il est mort d’épuisement. Depuis les pèlerins ne cessent de venir…

Il puisait la force de mener ses missions exténuantes en passant des heures devant le Saint-Sacrement. Un jour qu’il était en mission à Saint-Bonnet-le-Froid – 1150 mètres d’altitude, – le prêtre qui l’hébergeait l’entendit sortir secrètement toutes les nuits. Il décida de le suivre et le trouva devant la porte de l’église, à genoux, les mains jointes et la tête nue, balayé par une bise violente. Arrivé une autre fois dans le village de Monregard pour y prêcher une mission, François Régis y arriva de nuit, en plein hiver. Les paysans le découvrirent le matin, couvert de neige, prostré contre terre devant la porte fermée de l’Église.

Saint Louis de Gonzague (1568-1591) 

Louis de Gonzague mourut à vingt-trois ans pour avoir pris un pestiféré sur ses épaules. C’était le couronnement d’une vie qui, du château de Castiglione au noviciat des Jésuites de Rome, s’était déroulée toute droite. Mais, cette rectitude avait été acquise au prix d’un effort héroïque de maîtrise de soi par fidélité au plus haut amour.

Il était attiré par le tabernacle dès qu’il passait devant une chapelle ou une église. Il y restait ” accroché ” et ne se dégageait de la Présence du Christ dans le tabernacle qu’en se faisant violence et en disant avec une indicible tendresse : “Laissez-moi Seigneur, laissez-moi !”